La France vit aujourd’hui une période très difficile et instable. Nous voyons autour de nous les piliers de notre nation s’effondrer et je pense aujourd’hui en particulier à notre système de santé. Nos parents, nos grands-parents ont connu une époque où celui-ci était envié dans le monde entier. Aujourd’hui, les déserts médicaux sont partout et la Creuse est très durement touchée.
Nous perdons chaque jour de nouveaux médecins généralistes et je veux remercier tous ceux qui, dans la Creuse, résistent face à une charge de travail immense. Cette situation est inacceptable pour nous tous, car la santé est ce qu’il y a de plus précieux. Je ne peux pas me résigner à voir des Creusois malades ne pas être soignés. Et si nous continuons sur cette pente, l’ensemble de notre département deviendra un désert. Le risque est grand pour nos entreprises, nos artisans et nos agriculteurs, notamment.
Signons la pétition pour demander une première année de médecine dans la Creuse.
Alors, que faire ? Regarder les trains passer dans une période d’instabilité ? C’est tout le contraire : c’est le moment d’agir et de prendre notre destin en main. Aujourd’hui, je vous propose de signer une pétition pour demander que la Creuse puisse accueillir une première année de médecine directement dans notre département dès la prochaine rentrée. Cela veut dire que nous souhaitons donner à nos enfants la chance de devenir médecins.
Pourquoi cela peut-il changer les choses ? Parce qu’aujourd’hui la situation nationale est très tendue et qu’attirer des médecins devient de plus en plus difficile, tout simplement parce que les autres départements ont la même démarche. Parce que les Creusois sont sous-représentés dans les écoles de médecine, alors qu’ils sont ceux qui auraient naturellement envie de s’installer chez eux. C’est aussi une question d’égalité des chances. Dans quelques années nous pourrions retrouver plus de médecins et enfin inverser la tendance.
Objectif : 500 signatures
Ensemble
Ensemble, nous pouvons changer les choses. Ce n’est pas un combat personnel, et toutes les bonnes volontés — que nous partagions ou non les mêmes idées — seront associées. Dès lundi, j’écrirai à nos deux sénateurs pour leur proposer de nous unir dans ce combat. J’écrirai aussi à tous les maires et à leurs représentants. Ensemble, prenons notre destin en main.
Je m’engage à transmettre, deux fois par mois, toutes les nouvelles signatures de la pétition à la préfecture, à l’ARS et au ministère de la Santé afin d’obtenir dès la prochaine rentrée une première année de médecine dans la Creuse.
Avec vous, fiers de la Creuse !